L’incendie qui a détruit les forêts de La Teste-de-Buch a entraîné le 13 juillet 2022 la fermeture de la route départementale 218 qui court entre le rond-point de la Dune du Pilat et la commune de Biscarrosse.
Depuis cette date, la route n’a pas pu être rouverte en raison des dangers présents dans la région, indique la préfecture de la Gironde.
L’avancement des travaux de sécurisation et d’enlèvement des arbres brûlés, qui sont réalisés dans cette zone, permet de fixer un objectif de réouverture pour tous les véhicules le samedi 17 décembre 2022.
L’ouverture se fera sous certaines conditions , qui seront progressivement levées
Voici ces conditions :
- La limite de vitesse pourra être réduite à 50 km/h, voire à 30 km/h sur les tronçons les moins dangereux.
- La route pourra être fermée de temps en temps en raison des conditions météorologiques.
- Le stationnement est interdit sur tout le tronçon compris entre le rond-point de la Dune et la limite sud du département de la Gironde.
- La piste cyclable PC804 qui longe la RD 218 restera fermée sur toute sa longueur. Les cyclistes devront partager la RD218 avec d’autres véhicules.
- L’accès aux forêts est strictement interdit selon l’arrêté municipal de la commune de La Teste-de-Buch du 30 septembre 2022.
- L’accès à la piste devrait être restreint conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral du 9 août 2022.
- L’accès aux plages de l’océan sera contrôlé et limité aux zones de stationnement, conformément à la réglementation du stationnement en vigueur.
- Le respect de ces restrictions temporaires fait l’objet de contrôles renforcés.
Les autorités de l’État et du conseil départemental en charge de la gestion des routes, ainsi que le conseil municipal de La Teste de Buch, continuent de rétablir des conditions normales de circulation sur la RD 218 et sur la piste cyclable PC804.
Ils demandent aux usagers de la route de se conformer aux règles et règlements mis en place pour assurer leur sécurité ainsi que celle de tous ceux qui interviennent dans la zone sinistrée notamment en raison des manœuvres des engins lourds pour l’enlèvement des grumes qui continuent de poser problème et des débris qu’ils produisent.