Le vol libre (FreeFly) artistique est une discipline du parachutisme qui se pratique par équipe de deux et accompagné d’un caméraman (les images sont visionnées par le jury pour noter le saut). La compétition se joue sur 7 sauts durant lesquels les parachutistes effectuent des figures imposées ou libres.
Sommaire
Comment est née cette discipline ?
Au début des années 90, quelques parachutistes ont expérimenté différentes positions de chute libre basées sur des manœuvres issues de l’acrobatie aérienne et du patinage sur glace.
Dans le même temps, d’autres ont sauté avec des planches de surf attachées aux pieds.
Ces deux activités insolites ont attiré l’attention des médias qui ont reliés les tentatives.
Au vu du succès grandissant de ces sauts spectaculaires, des organisations locales se sont proposées pour organiser des compétitions.
La World Freestyle Federation mis en place un ensemble de règles de compétition pour unifier la pratique et organisa des championnats sous ses auspices.
Le Skysurf, précurseur de FreeFly
En 1994, la commission de parachutisme de la FAI (IPC) créa un groupe de travail, afin d’intégrer le freestyle dans ses activités.
L’année suivante, la création de la commission de l’IPC pour le freestyle était née et un an plus tard, elle y inclut le skysurf.
Des règles ont été établies et la première Coupe du monde, ainsi que les premiers Championnats du monde de ski acrobatique et de skysurf ont eu lieu à Efes, en Turquie, en 1996 et 1997 respectivement.
Comment est né le vol libre ?
Le vol libre est l’épreuve artistique la plus récente et la seule qui intègre tous les axes dimensionnels durant la chute libre.
C’est Olav Zipser qui en est le précurseur d’être capable de contrôler son corps et de profiter du ciel dans toutes les postures possibles. Bientôt, de nombreuses personnes voulurent l’imiter.
La plus répandue est la position dite « tête en bas ». Les sauteurs tombent la tête vers le sol et voient le monde à l’envers. La plus détendue est sur le ventre.
Peu après l’invention du freeflying, les sauteurs ont commencé à participer à des compétitions. Plusieurs formats ont été essayés par divers organisateurs. Après quelques années, le freeflying a été incorporé dans le comité de l’IPC, qui avait alors changé son nom en « épreuves artistiques ».
Avec l’essor du freeflying, le skysurf à l’échelle de la compétition a diminué et a été abandonné en 2009. En revanche, une catégorie de record du monde pour la plus grande formation de chute libre tête en bas avait déjà été établie.
Les épreuves artistiques consistent en une série de figures obligatoires et libres réalisées au cours de 7 sauts en parachute
Les équipes sont composées d’un ou deux parachutistes et d’un caméraman. Les images de chute libre du caméraman sont utilisées pour juger les performances des deux sauteurs.
Les deux épreuves demandent une grande variété de compétences, pour utiliser tous les axes des trois dimensions. Les critères de jugement sont séparés en éléments techniques et de présentation.
Les meilleures équipes s’entraînent actuellement à plein temps et effectuent plus de 1000 sauts par an, plus de nombreuses heures en soufflerie.
Ce dévouement et cette qualité élevés donnent lieu à des séquences de chute libre extrêmement spectaculaires.
Toutes ces séquences sont rassemblées par les compétitions IPC sur disque dur et sont disponibles pour les médias.
Où pratiquer le « Freefly » sur le Bassin d’Arcachon ?
Plusieurs écoles de parachutisme ou plusieurs lieux de pratique de chute libre en salle (indoor) sont disponible sur le territoire du Bassin d’Arcachon, afin de pratiquer ce sport en toute saison.
Le Bassin d’Arcachon offre une vue du ciel incomparable et spectaculaire qui restera gravée dans vos mémoires.
